Autobiographie De Sidi Cheikh Bouamama

Connaisseur des voies de dieu, seul serviteur de dieu et croyant, le combattant héros des savants, plein de générosité, de piété et de plusieurs documents découvertes.

Sidi Cheikh Abouamama Elbouchikhi Elsadiki ben Sidi Elarbi ben Sidi Cheikh ben Sidi Elhorma ben Sidi Mohamed ben Sidi Brahim ben Sidi Eltaj ben Cheikh Eltarika et Schems Elhakika Sidi Cheikh Abdelkader ben Mohamed que dieu lui accordent sa miséricorde et qu’ils reposent dans son grand paradis.

Né en 1840 à Figuig au Maroc, apprit le Coran tout jeune ainsi que les sciences islamiques dans la Zaouia sous l’autorité de plusieurs chouyoukhs et surtout de son père le saint savant Sidi Elarbi ben Cheikh, vécu dans un milieu saint, religieux et généreux, élevé dans une tradition arabo islamique.

La révolution des ouled sidi cheikh lui laissa séquelles c’est pour cela qu’il s’initia pour le combat au nom de dieu il contacta tous les Ouled sidi cheikh pour participer au combat au noms de dieu, il suivit « la Tariqa Cheikhiyya » par son cheikh Sidi Mohamed ben Abderrahmane.

En 1875 à Magrar Eltahtani dans le sud de Naâma ou était crée Sa première Zaouia pour apprendre le coran, le savoir, la science et la ligue de la « la tariqa Cheikhiyya », celle ci fut le lieu de rencontre et réunir de toutes les tribus.

In était un très grand intellectuel de très grande moralité, quelqu’un qui le cotaye raconta que celui ne riant jamais mais sauriant souvent comme le prophète Mohamed que le salut soit sur lui.

Ils respectait toujours les horaires de prières et ne montrait que le droit chemin qui ouvrait les portes du paradis, il racontait souvent aussi sur ces ancêtres les Ouled Sidi Cheikh, il est décédée en 1908 et fut enterré à la ville de Laiyoun est du Maroc .

Il fut remplacé par son fils Sidi Cheikh Haj Tayeb, il était parmi les gens pieux et généreux, et serviteur de dieu il meure en 1936 .

Sa mort inspira l'élégie suivante à l'un de ses disciples,le Mqqaddam Al Mahnani ,datée le 27 Ramadan 1326(20 octobre 1908) l'année fr son décés.si elle dénote un profond attachement de l'auteur à son maître spirituel et uen piété profonde,le style et le vocabulaire laissent à désirer.

O gens,consolez-moi!

1-Consolez-moi,ô gens,de la disparition du chef des Arabes qui représentait pour moi la puissance,et la sollicitude et la clef de mes oraisons.

2-Mon oeil pleure Bouamama sans cesse.Il pleure sur la mort de celui qui servait de trait d'union à nos notables.

3-Mon oeil pleure toujours.Durant toute ma vie,mes larmes couleront sur mes joues.

4-Mon oeil pleurera en lui la clef de toute explication,la lumière de la misèricordequi éclairait la bonne voie.

5-Il est pleuré de la terre,du ciel,du régne animal. A leurs lamentations,les plaintes des montagnes font écho.

6-Il est pleuré des animaux sauvages,des oiseaux et des poisnons.

7-Il est pleuré des sables,des rivages et des steppes qui évoquent selon leur langage Dieu le Vivant,le Créateur.

8-Depuis ta disparition,Maître,le pays est abandonné à lui-même.Ces végétaux se sont desséchés aussi bien sur les sommets des montagnesque dans les étendues pierreuses.

9-Tu étais pour la vue une lumière fascinante,une mer de science aussi bien par le savoir que par la pratique de l'ascèse.

10-La "perle de religion" a passé la nuit dans les linceuls à mon insu!Oh,ma douleur!

11-J'étais en sa compagnie comme un visir au service d'un sultan.en son royaume j'étais un visir bénéficiant du prestige de mon Seigneur.

12-Je jouissais de la paix et dormais en sécurité.Toute tristesse se dissipait autour de moi,et mon sommeil était agréable.

13-Privé de toute couverture,me revoilà tout nu.Je ne sais pas ce qui s'est passé.[Si comme s'il]m'avit enlevé mon oreiller (sa mort me laisse désemparé,sans appui]

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Cette quassiida est trés belle et trés émouvante. Elle exprime la sincérité totale dont était capable ce faquir MOUHIBB. Car c'est une expression d'amour brut, sans vernis, sans apparat ni recherche artistique. Elle n'a pas été composée pour plaire! elle a été composée pour exprimer une douleur qui prend aux entrailles, qui noue les tripes et boulverse. "Wa haadhaa yawmoun yanfaôu assaadiquiina sidquouhoum". Quant au vocabulaire, c'est un vocabulaire sublime. Car au travers de ce vocabulaire, et la finesse bédouine spontanée qui transparait au travers des mots utilisés, nous percevons tout ce que signifiait pour lui, son cheikh, son guide, et son maître! Son "cheikh Al ourbane", ce composé exprime en réalité la vision de globalité qu'il se représentait de cet "ami et allié d'Allah". Et quand avec son language abrupt et austère comme le pays ou il vit, il nous dépeint le tableau ou la zaouia prend toute sa centralité, avec les rakbs qui venaient de l'est, du desert, de l'ouest. Nous avons une vision, de ce qu'il décrit, comme si nous étions présent avec lui quand il faisait défiler les images dans sa tête. Et les lieux qu'il décrit nous apparaissent soudain comme des lieux familiers et rééllement intimes. Ceci est l'amour Fi Allah. que ni l'espace ni le temps ne peuvent arrêter ni altérer. La preuve! nous ressentons cet amour même si la quassida est chantée par une autre personne que son auteur

Ostad Acharqaoui.

La Qassida Chanté par sidi Hammou Tayyeb qu'Allah le préserve,suivez ce lien pour écouter.

http://cheikhiyya.free.fr/audios/Qassida3.wma

C’est une voie noble, pure tracée par nos devanciers

Mise en ligne le 15/11/2004. Tariqa-Cheikhiyya© 2004