Les Miracles de Sidi Bouamama

Prédictions sur l'avènement du cheikh :

1) Cheikh sidi abdelkader ben mohamed maître de la tarîqa cheikhiyya, s'adressant à son fils sidi tâdj, lui a annoncé l'avènement d'un maître qui serait le propre fils de ce dernier et qui lui succéderait.

2) Un autre saint-patron de la ville al-aghouat, sidi al-Hâdj aissa al-aghouati, Contemporain de sidi eddîne, petit fils de sidi cheikh, c'est-à-dire sidi chiekh a prédit à son tour l'avènement de cheikh bouamarna.

3) Sidi tâhar boutiba, un des saints-patrons de la ville de TIemcen, successeur au Maghreb de tidjâni, décédé en 1870, a lui aussi prédit l'avènement de cheikh bouamarna.

Ses miracles :

4) II est rapporté qu'une fois, un jour de forte chaleur, pendant que la soif s'était emparé des soldats de cheikh bouamama, celui-ci tenant un bol rempli d'eau, dit à ses compagnons : faites abreuver vos chevaux. Au début, ils ne le crurent pas mais très vite ils furent convaincus lorsque le premier cheval but, ensuite le deuxième et après le troisième et jusqu'à ce que tous les chevaux burent sans que l'eau ne se soit épuisée.

5) On raconte aussi que l'armée coloniale avait lancé une fois une attaque contre un groupe de moudjahiddines, partisans du cheikh, dans une bourgade du désert algérien appelée fendi. Alors en plein combat, une tempête de sable s'était soulevée contre les colons et leurs agents et ce grâce à la baraka du cheikh.

6) Une fois, le cheikh en compagnie des moudjahiddines, livrant une guerre sainte à l'ennemi, a invoqué Allâh et a prononcé la formule « bi-smi-llâh » : au nom d'Allâh.

Après cela, il braqua son pistolet vers l'ennemi, tira un coup de feu et le mit en déroute. D'ailleurs le cheikh avait apaisé ses hommes en leur déclarant : « les armes de l'ennemi ne peuvent nous atteindre, elles ne font que du bruit ». On rapporte aussi que tous ceux qui étaient présents avec l'ennemi, à savoir les agents, déclarèrent avoir vu ce jour là les pierres et les arbres se transformer en armée nombreuse.

7) Un jour, dans le but de tuer le cheikh, ses ennemis lui offrirent par l'intermédiaire d'un agent un tonneau de beurre fondu empoisonné. Le cheikh alors invita l'agent à manger de ce beurre mais celui-ci s'est abstenu prétextant qu'il était rassasié. Le cheikh rétorqua : « viens manger, le poison ne tue pas, viens manger ». L'agent finit par manger et s'en alla. Le cheikh lui pardonna et ne le punit pas et lui ordonna de retourner d'où il était venu.

8) Il est rapporté qu'un homme pendant qu'il effectuait son pèlerinage aux lieux saints, vit un sermonnaire ressemblant au cheikh bouamarna et parlant en public. De retour, le cheikh le convoqua pour s'enquérir de son état, du pèlerinage et du sermonnaire.

L'homme raconta au cheikh tout ce qu'il avait vu et entendu. Le cheikh lui dit alors : « mon fils, qu'Allâh corrige tes propos. Allâh, maître des mondes, m'a honoré car cela fait vingt-quatre années que je suis sermonnaire à la mecque. Qu'Allâh corrige tes propos.

C’est une voie noble, pure tracée par nos devanciers

Mise en ligne le 15/11/2004. Tariqa-Cheikhiyya© 2004